• Ce week-end avaient lieu le 2e grand prix de Moto GP et la reprise de la F1. Et le spectacle était au rendez-vous, avec en prime de jolies performances françaises.

    Tout d'abord, en Moto GP, nous avons eu droit à un double podium français avec la 2e place du champion du monde en titre Fabio Quartararo et la 3e place de Johann Zarco. Bien placés sur la grille de départ, ils reculaient un peu au départ mais ont su refaire leur retard au fil de la course. Quartararo, que l'on dit faible sur piste mouillée, a montré tous ses progrès en passant de la 5e place à la 2e en dépassant notamment Zarco et Miller. Même avec une moto moins performante que les Ducati, il parvient à obtenir un très bon résultat aujourd'hui. Le vainqueur du Grand Prix, Oliveira, a été intouchable et a géré sa course du premier au dernier tout, finissant avec une confortable avance de 3 secondes sur "El Diablo".

    Côté sport auto, la Marseillaise a été jouée plusieurs fois ce week-end à Bahreïn. Tout d'abord en F3, avec le jeune pilote de l'académie Red Bull: Isack Hadjar. Pour sa 1ere course en F3, il s'est imposé dans la course sprint samedi. Toujours en F3, Victor Martins s'est lui imposé dans la course principale de ce dimanche. Parti en 3e, il a patienté jusqu'à avoir une opportunité au 15e tour. Il gardera la tête jusqu'au bout. A noter que le petit frère de Charles Leclerc, Arthur, a pris la 2e place de cette course. Il a réussi à remonter 11 places!

    En F2, Théo Pourchaire a été contraint à l'abandon samedi lors de la course sprint. Mais aujourd'hui, il a remporté la course principale en partant 2e sur la grille. Etant l'un des favoris pour le titre, ce succès dès la 2e course de l'année va lui faire du bien mentalement.

    Enfin, pour la reprise tant attendue de la F1 avec ses nouvelles règlementations et ses nouvelles voitures, il  aura eu là aussi du spectacle. Des Mercedes en retrait, des Ferrari et des Red Bull déjà performantes, des Haas et Alfa Romeo surprenantes grâce au moteur Ferrari et des McLaren extrêmement décevantes. Après une séance de qualification qui a prouvé que Ferrari était bel et bien de retour en offrant la pôle à Charles Leclerc, la course a tenu toutes ses promesses.

    Peu d'incidents à noter, excepté la voiture de Gasly qui a pris feu, lors des 3 quarts du Grand Prix. Une très jolie bataille entre Verstappen et Leclerc après le 1er arrêt, que le Monégasque finissait par remporter, marquait cette course "next gen", pendant qu'Hamilton et Russell ne parvenaient pas à remonter sur leurs prédécesseurs. Mais, alors qu'il ne restait plus que 7 tours, la safety car entrait en piste à la suite du problème de Gasly. Verstappen et Perez alors 2e et 3e ont commencé à ressentir des problèmes. Sur le restart, Verstappen laissait filer Leclerc vers la victoire, puis en pleine ligne droite, sa voiture a perdu toute sa puissance et il a dû abandonner. A 1 tour de la fin, Perez maintenait les espoirs de podium de Red Bull, mais tout s'est effondré lors d'une tentative de dépassement de Sainz. En réaccélérant, sa voiture a fait un tête-à-queue et il ne pouvait pas redémarrer. Les Red Bull finissent ce grand prix complètement K-O, laissant le doublé aux Ferrari et une 3e place inespérée à Lewis Hamilton. Comme une sorte de retour de karma du dernier Grand Prix de la saison dernière qui a offert le titre à Verstappen.

    Vivement la semaine prochaine car cette saison promet déjà beaucoup!


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  • Ils l'ont fait!

    12 ans après, les Bleus décrochent le 10e Grand Chelem de l'histoire du rugby français. Au terme d'un match maîtrisé, à part en début de 2e période, notre belle équipe de France a triomphé de notre meilleur ennemi anglais. Ces derniers n'ont jamais réellement eu voix au chapitre. La maîtrise collective et surtout défensive des Bleus leur a fait incroyablement mal. Le problème d'efficacité des Anglais a été vraiment flagrant devant le mur bleu. Pas inspirés, indisciplinés, ils n'ont pu que s'incliner 25 à 13 et ils ne leur restait plus qu'une seule chose à faire: la haie d'honneur pour les vainqueurs de ce tournoi 2022. Vivement l'an prochain pour essayer d'aller chercher, enfin, une coupe du monde.

    Un autre exploit a eu lieu hier après-midi avec la victoire de l'Italie sur le tenant du titre, le Pays de Galles. Une victoire méritée, avec énormément de volonté, d'amour du maillot et un coeur énorme. Leur première victoire depuis 7 ans, scellée sur un dernier essai amené par le virevoltant Ange Capuozzo, joueur de Grenoble en pro D2, qui a "fait l'amour" à toute la défense galloise avant de passer le ballon à Padovani pour aplatir entre les poteaux et s'assurer une transformation gagnante à la dernière seconde. Les joueurs étaient en pleurs sur le terrain! Ca c'est le sport qu'on aime!

    Ce tournoi aura donné quelques indications à 1 an de la Coupe du Monde en France. L'Irlande toujours dangereuse, l'Angleterre et le Pays de Galles en perte de vitesse, l'Ecosse séduisante mais un peu juste encore et la France qui va faire partie des favoris. Le compte à rebours est lancé!


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  • Le week-end dernier avait lieu l'avant-dernière journée du tournoi des 6 nations.

    Comme d'habitude, l'Italie s'est inclinée contre l'Ecosse 22/33. Rien à dire sur ce match qui confirme le gain de la cuillère en bois pour les Italiens.

    Un énorme choc avait lieu entre l'Angleterre et l'Irlande. Le XV de la rose recevait celui du trèfle pour essayer de lui prendre la 2e place au classement du tournoi. Hélas, les choses ne se sont pas passées comme prévu suite au carton rouge du 2e ligne anglais Ewels pour un choc direct à la tête sur un Irlandais qui n'avait plus le ballon. Ils parvenaient toutefois à résister lors de la 1ere période pour finalement s'écrouler en fin de match et concéder une défaite 15/32 qui leur retirait définitivement tout espoir de remporter le tournoi cette année. Les Irlandais recevront les Ecossais samedi pour mettre la pression sur l'équipe de France qui jouera juste après elle.

    Car le 1er match de cette journée était celui qui nous intéressait le plus: Pays de Galles/France. Les Gallois ne font pas un super cette année malgré un bel effectif. Leu manque d'efficacité leur a souvent fait défaut. Ils voulaient donc se reprendre face au Bleus. Mais ces derniers voulaient continuer à croire en leur rêve, celui d'aller chercher le Grand Chelem à la maison face aux Anglais. Ce fut un match âpre, intense, où la moindre erreur pouvait coûter cher. Les Français ont été très disciplinés et l'essai de Jelonch au bout de 10 minutes de jeu venait récompenser leur travail. La suite allait être une succession de pénalités pour arriver au score de 10 à 9 à la mi-temps en faveur des Français.

    La 2e mi-temps allait être pauvre en terme de points mais très riche en terme de suspens. 40 minutes de conquête, de discipline, de ballons portés, de jeu au sol et une défense française absolument intraitable. Une seule pénalité (française) inscrite en 2e période et c'est tout. Le succès bleu a mis du temps à se dessiner mais l'essentiel était fait. Le Grand Chelem se jouera au Stade de France dans un "crunch" qui promet. Car s'il y a bien une équipe qui ne veut pas perdre ce dernier match, c'est bien l'Angleterre.

    La perfide Albion va jouer avec un coeur énorme pour empêcher notre belle équipe de France de terminer invaincue. Avec des joueurs comme Itodje, c'est possible. Mais il me semble qu'en terme de créativité, les Bleus sont au dessus. Dupont, Jaminet, Penaud vont sûrement maltraiter la défense anglaise et si nous sommes aussi disciplinés que lors des derniers matchs, la victoire peut difficilement nous échapper. Espérons seulement un arbitrage juste (ce qui est difficile contre les Anglais)! Sachons tout de même que depuis 1981 quand le Grand Chelem se jouait en dernière journée contre l'Angleterre, nous avons été victorieux 3 fois sur 4!

    Allez les Bleus, faites nous rêver!!


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  • Hier, le PSG a encore fait montre de sa fragilité psychologique lors du 1/8e de finale retour face au Real Madrid.

    Comment peut-on se faire éliminer alors que l'on maîtrise le match pendant 60 minutes? Comment peut-on encaisser 3 buts quand on en a 2 d'avance? Comment peut-on critiquer l'arbitrage et même s'emporter dans le vestiaire des arbitres alors que la seule faute vient des joueurs? Toutes ces questions, les Parisiens y ont répondu hier.

    Ce match avait tout pour être une belle fête. Un adversaire de qualité mais qui n'avait rien montré au match aller, un attaquant superstar de chaque côté et un match à enjeu. Les Parisiens débutaient bien et Mbappé concrétisait la domination parisienne par une belle frappe dans la surface qui crucifiait Courtois. Les Madrilènes réagissaient timidement et ne montraient pas beaucoup plus de choses qu'à l'aller.

    Alors que tout se passait bien, la machine s'est déréglée en une fraction de seconde. Sur une tentative de relance anodine, Donnaruma tarde trop et se fait piquer le ballon par Benzema qui égalise. A partir de ce moment, plus rien ne va. Aucune maîtrise technique, des erreurs de benjamins (même chez Marquinhos, étrangement fébrile hier), un gardien qui ne sait plus comment jouer au foot, Messi qui voulait s'enterrer dans la pelouse pour qu'on ne le voie plus, etc... Benzema, lui, va se régaler et inscrire 2 autres buts sur d'énormes erreurs défensives qui vont éliminer le PSG.

    Que dire? Tout simplement que l'accumulation de stars ne fait pas une équipe, que des dirigeants qui ne pensent qu'au marketing ne font pas un club. Tant qu'ils continueront sur cette voie, il ne se passera rien. Les entraîneurs passent pour des incompétents alors qu'ils ne peuvent jamais construire eux-même leur équipe. Il va falloir que les propriétaires comprennent que pour améliorer l'image de leur club, il faut une structure sérieuse, compétente, avec un entraîneur qui choisit ses joueurs. Bref, un vrai travail d'équipe dans les coulisses pour qu'une vraie équipe naisse sur le terrain. On en est encore malheureusement très loin. La première victime sera forcément Pochettino, mais qui seront les autres? Les joueurs? Non! Leonardo? Non. Ce sera uniquement l'entraîneur! Une fois de plus! Comme après chaque élimination. Alors que certains joueurs erraient sur le terrain lors du dernier quart d'heure! Les stars doivent pouvoir être remplacées lorsqu'elles ne font rien sur le terrain, mais à Paris on les laisse pour vendre des maillots. En attendant la désillusion est grande côté parisien et les supporters devront encore attendre février prochain pour savoir si leur équipe est capable de s'imposer sur la scène européenne.

    Maintenant il va falloir terminer la saison en remportant le championnat, essayer de prolonger Mbappé pour commencer une nouvelle année sur des bases malheureusement malsaines à cause de l'équipe dirigeante. Rendez-vous l'an prochain en C1


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  • Salut à tous,

    Ce weekend avait lieu la 3e journée du tournoi des 6 nations. Nous avons eu droit à la traditionnelle victoire anglaise sur le Pays de Galles, à la traditionnelle fessée des Italiens par le XV du trèfle mais aussi au choc de cette journée entre nos Bleus et l'Ecosse.

    Pour leur premier déplacement dans le tournoi, les Bleus avaient fort à faire face au XV du chardon dans leur antre de Murrayfield. Pour les mettre dans l'ambiance, rien de tel que le Flower of Scotland qui prend au tripes et qui peut faire verser une petite larme aux plus grands gaillards amateurs de rugby (même à moi, pourtant je ne suis pas du tout un gaillard...). Passés les hymnes, le jeu prenait place et ce fut magique! Un premier quart d'heure incroyable des Français. Tout était mené à la perfection et 2 essais plus tard, la France se détachait. Le 1er essai étant inscrit après un chef d'oeuvre de remontée de terrain de Dupont, Baille continuant l'action et Willemse la concluant. Baille, encore, sera décisif sur le 2e essai en faisant la dernière passe à Moefana, qui inscrivait son 1er essai en Bleu. Mais c'était sans compter sur la réaction des Ecossais qui allaient étouffer les Bleus le reste de la mi-temps. Darge inscrivait un essai pour revenir au score puis Hogg commettait un en-avant sur un essai tout fait. Les sueurs froides étaient passées et Fickou redonnait 9 points d'avance juste avant a mi-temps.

    La 2e mi-temps allait être un quasi sans-faute pour les Bleus. On savait qu'ils pouvaient avoir un coup de mou dans les 10 premières minutes, mais là, c'était tout l'inverse. Un essai de Dant au bout de 2 minutes venait doucher les espoirs écossais. Le reste sera l'oeuvre de Damian Penaud qui, sans donner l'impression de vraiment courir (et pourtant il galope le bougre!), allait par deux fois aplatir derrière l'en-but pour donner un avantage définitif au XV de France. Un ultime essai de Van der Merwe pour les locaux venait clôturer le score. 36/17 pour la France face à un adversaire qui ne leur réussissait pas ces dernières années. Une démonstration du nouveau jeu à la française, un jeu au sol efficace défensivement, une grosse discipline, un maestro en la personne de Dupont, un leader avec Gaël Fickou, un pilier avec des jambes de feu, des coups de pied monstrueux de Jaminet, bref un pied d'enfer de voir cette éuipe de France à un tel niveau.

    Les 2 derniers matchs ne seront pas simples. Tout d'abord un déplacement au Millenium Stadium de Cardiff le 11 mars. Même si le Pays de Galles est en perte de vitesse depuis quelques temps, ce n'est jamais simple d'aller s'imposer là-bas. Et enfin, un final en apothéose avec un "crunch" contre nos meilleurs ennemis anglais, à domicile avec, je l'espère, comme enjeu un éventuel Grand Chelem. Je veux y croire car avec cette belle équipe de France et cette génération de joueurs très talentueux, on peut aller très loin!

    Bonne nuit à tous!


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